Voici les deux dernières strophes d'un poème de Victor Hugo que j'aime beaucoup. Ce poème narre l'arrivée d'une armée simplement en décrivant le bruit provoquée par celle ci.
Ces deux dernières strophes sont écrites alors que l'armée est déja repartie, en laissant derrières elle la mort et la souffrance.
Ce bruit vague
Qui s'endort,
C'est la vague
Sur le bord,
C'est la plainte
Presque éteinte
D'une sainte
Pour un mort.
On doute
La nuit...
J'écoute :
Tout fuit,
Tout passe ;
L'espace
Efface
Le bruit.
Victor Hugo